« Il faut plus de pédagogie autour de la Qualité de l’Air Intérieur », Suzanne Déoux, spécialiste des stratégies santé – bâtiments
« La Qualité de l’Air Intérieur fait l’objet d’une prise de conscience globale. Cependant, sur le terrain, c’est différent. Un problème de culture des usagers persiste. Depuis plus de soixante ans, la pollution atmosphérique est médiatisée. Ces derniers pensent donc à tort que l’air extérieur est plus pollué que l’air intérieur. Ils hésitent alors à ouvrir leurs fenêtres… En outre, les économies d’énergie sont immédiatement visibles sur leurs factures d’électricité, de gaz ou de fuel!
La mauvaise qualité de l’air intérieur a pourtant un coût sanitaire élevé, mais il est payé par les assurances sociales. C’est tellement banal de respirer qu’on ne se préoccupe pas de l’air que l’on inhale. Il faudrait plus de pédagogie sur la qualité de l’air intérieur et ses conséquences sur la santé. La sensibilisation des occupants est vraiment primordiale.
Si chaque système de ventilation, quand ils existe, possède ses avantages et ses inconvénients pour traiter le renouvellement d’air, sa performance est souvent mise en cause, mais le plus souvent pour son installation et sa maintenance. Le renouvellement d’air doit d’abord s’accompagner d’un changement de culture. Chacun a son rôle à jouer dans la QAI, des professionnels aux usagers. La formation de tous est urgente. »
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